Sur mon banc habituel
Je revois la montagne
Fantôme et lointaine
Le soleil du décembre
Me chauffe et me remplie
De vitamine D vitale
Pour mon corps épuisé
Sans - je crache petit à petit
Et je deviens une femme
Vieille et déformée
Avec mes rides profondes
Et cela est la vérité
De la vie car chaque jour
Elle court vers la mort
Et comme les contes fées
C’est dans la vrai nature
Qu’on voit passer le temps
Intemporel sans lèse-majesté
Et les ombres sur l’herbe
Deviennent de plus en plus
Longues et sont cachées
Comme le Canigou spectral
On peut juxtaposer les deux
La colline magnifique avec
La vie d’une mémé âgée
Voilà les mensonges sont vraies
Car la hauteur est naturel
Et nous les humains les feront grandir et ce sont nous
qui tombent vers les dégâts
et nos rêves sont rompues
même si nous agrandissent
nos faits sur la terre vive
c'est elle qui resemble à
une vieille - en train de mourir.
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