Matinale parisienne

Désirant pour un moment

rêvant d'une autre vie

sachant le vigueur diminue

acceptant cette réalité

un matin dans un apart

parisien et pourtant! 

Ma jeune illusion

Ma jeunesse joue maintenant 

Comme d’hab des monuments 

Mouvementés intermédiaires 

surtout parisiens antédiluviens

Sauf quand je me promène 

Carrément au centre-ville 

Haussmanien je m’oublie 

Et sachant que mes rêves 

Sont déjà passés je me taquine 

Me disant ma folle tu es vieille 

Tu es une rêveuse promeneuse 

Ce mensonge ne me risque rien

Qu’un haussement des épaules 

Car seulement dans mon cerveau 

Il y a des endorphines sur un but

Un sauvetage de mon bien-être 

Et peut-être c’est mieux qu’années

De psycho analyse et des regrets 

Pour ne pas retrouver la jeune

Qui n’avait pas trop de credo

En soi ou dans son capacité 

A cause de son maladroit corps

Laisse moi encore une fois

Rester dans mon illusion 

Que je fus une femme forte

Et Paris m’avait donné des ailes !

Une histoire à la folie

 Une folle voisine 

Une folle copine

Voilà commence

L’histoire 

Vivent chacune 

Dans une rue

Voici continue 

Ce fable

Des années passent

Sans des  fougasses 

Des émotions montent 

Le récit 

Des dîners et des cafés 

Des fois des panachés 

Sont partagés entre

Les discours 

Des au revoirs des allôs

Ce sont des noyaux 

Au fond de l’amitié 

De ce légende 

Une petit anniversaire 

Je fût bénéficiaire  

Un immense cadeau

D’Affirmation 

Un déjeuner à L’herbe 

Une table superbe 

Avec des amis 

Un vrai conte

Ma chère Corinne

Tu es sérotonine 

Pour mon âme 

Une sûre saga

If science were dead

 If science were dead

the world would look

like before the Ancients

we would still be in

loincloths believing 

skygods and goddesses

wilderness and witches' brews

would cure .... not much.

I would not be alive

would have gone down

if science were dead

If science were dead

anyone can continue

her/his thoughts of how 

he and she would dream

the earth to be - a nightmare

or a paradise in which

wild animals were not

vicious but nice just

like the population

friendly or warlike

if science were dead

(Irony is in the eyes of the beholder

a twist on the twilight Zone - which the poetess 

have not seen nor read)

Waiting for ....

You wait all your life...

for growing up

for getting older 

for death

In between you fill out

your time with

mundane things like

learning

be taught

laughing

crying

ogling

doodling

loving

fucking

regretting

feeling

screaming

repeat ad nauseam

hoping to enjoy

that path called life 

and if lucky

waiting for a tree

to grow