Ma jeunesse joue maintenant
Comme d’hab des monuments
Mouvementés intermédiaires
surtout parisiens antédiluviens
Sauf quand je me promène
Carrément au centre-ville
Haussmanien je m’oublie
Et sachant que mes rêves
Sont déjà passés je me taquine
Me disant ma folle tu es vieille
Tu es une rêveuse promeneuse
Ce mensonge ne me risque rien
Qu’un haussement des épaules
Car seulement dans mon cerveau
Il y a des endorphines sur un but
Un sauvetage de mon bien-être
Et peut-être c’est mieux qu’années
De psycho analyse et des regrets
Pour ne pas retrouver la jeune
Qui n’avait pas trop de credo
En soi ou dans son capacité
A cause de son maladroit corps
Laisse moi encore une fois
Rester dans mon illusion
Que je fus une femme forte
Et Paris m’avait donné des ailes !