Volets voyants

Mes volets sont fermés
comme d’habitude
Le matin
Enfin en me levant
Je les ouvres
Regardant
Le beau paysage
Me donne
Des frissons
Mes volets sont
Heureux
En buvant
La vue dégagée
l’histoire reste
Finissons

une souriante pensée

Un matin du moment
Carpe diem
Le jour ma journée
Est bien là
Reste au lit chaud
Impossible
Il faut se lever
Souriante
Et rencontre tout
Qu’on puisse
Car tu ne sais pas
Si la mort
Te va dire c’est
Maintenant

Bonheur - pensée d'un lundi matin

C'est court le bonheur
que l’on vit vivement
si on  reste vraiment
dans l'environnement
ne sois pas le violeur
mais bois-le tendrement
embrasse-le avec honneur
ce minutieux moment.

(Merci à tous les poètes)

Une histoire répétée

Une pareille histoire chaque fois
Dans le moment du temps perdu
Un couple s’aime sûrement et croit
Que leur monde fondant s’est rendu
Là où l’amour  s’entend tendrement
D’ailleurs tout se répète éperdument
Le fait de se baigner dans l’âme d’autrui
Reste la galère de l’aimant confondu
Ils se bat se haït jusqu’àu moment
Où le paradis leur éden se présente perdu

Entre une nouvelle copine 

De mes années de la vieillesse 

Qu’elle soit plus folle que moi

Je la nomme fieillosse

Car maintenant j’en ai toutes

Ma folle copine  

Ma folle voisine 

Ma folle amie 

Ensuite que ma fieillosse

Et 

Bien moi la follette!

mon élément en février

La mer aujourd’hui était calme
Le long de la plage les  enfants
Se baignaient sur le sable
une merveille févrierienne

Comme chaque jour beau
Il se passait des choses
Des conversations entre
Des connus et des inconnus

Les silences couverts
Par les vagues molles
Cachaient les pensées
Des individus inquiets

Dans cet endroit embaumé
Du temps irrésistible
M’a rendu un moment
Mouvementé agréable

Baiku= good bye haiku

Sayonara X
your existence must stop now
for me not to hurt

-


You hurt me badly
I can no longer love you
so therefore good bye


-

Life is not easy
you and I cease to exist
so I must eclipse

(Examples of baikus)

Rebelle

Mon corps encore rebelle
De me tenir vivante
Il me fait dormir
Avec l’aide nécessaire
d’un médicament
Deux nuits mes yeux
Sont ouverts
Mes amis disent
Tu n’es pas la même!

Mon corps encore rebelle
De me tenir saine
Avec trop des fêtes
Mangeant et buvant
Le bon vin français
Il faut boire du thé
De l’eau et de l’eau
Entendons donc
Nous tes reins !

Mon corps  merci
Que tu m’appelles
Et me dites vite
Que je suis sur
La mauvaise voie
Je t’entends mon chou
Je ferai de mon mieux
De me calmer et
De t’obéïr !!

Une force

Ma maison -une force

mentale et matinale

que même un autre être

aurait la difficulté de dupliquer

je me sens si à l'aise

de faire ce que me plaise

ma maison est vivante

et vraiment énergisante

Surtout cette vie en sécurité

me rend totalement
en xénomorphe!

Une pensé dans le train

Le train des pensées
Me porte du bonheur
Le train de TGV
M'envoit ailleurs
jusqu'à Bordeaux
avec une copine
les temps très beaux
une bonne ligne!

Quelque chose du bonheur

Le bonheur est achevé
avant qu'on l'a attrapé
seulement si on se met
devant la cheminée
on peut sentir la fumée
dans ce moment si court
on le trouve aux alentours
presque - peut-être jamais

Hesitation

Too much time used for playing/working
Too little time for living
If one could mix the two
If one could take work/play
Mix them truly together
If one could enjoy living
And love just life and its bumps
Match it in the cauldron
Then one would discover
That life has already done that
And separated living
And work and play to
The nth degree and yet
Why do I feel that I should not
Enjoy life as it is presented ?

travel trouble

My mind ticks
Except when Sleep
Éludes me and often
That happens
A new bed in a hotel
A mattress that bothers
So when on a holiday
I should be relaxed
And ready to go
I am sluggish and
My mind blanks
 No clue of where
To go what to see
Then should I stay
Home side and waffle
No no no no no
I must live and learn
In spite of whatever
Bothers me hop out
Of bed and enjoy
With a head mush

always Paris

I shall always have Paris
Wherever I am in spite
Of whatever happens
The youthful soul that
I was once just embraced
And got tugged tight
By the rhythm and smells
Of your belly and spleen
Which I felt strongly then
Now I just long for that
Special nostalgia when
The world and I were young
Yes Paris is within my soul
Applauding that I finally
Can come to terms with
Youth’s sadness of brooding
But it was a la mode then
And still when I reminisce
Today I am true to the fact
That I have Paris always

Grandmas

Grandmothers who
Take care of offsprings’
Children haven’t
Got time to be
In trouble or bothered
With thoughts of
Sex and more sex
Yet grandmas who
Do not take care
Of offsprings’
Offspring have
Plenty of time
To devote to themselves
And their sexlives.
In betweeners like
This one have
The best of both
Thoughts of
Grandkids and
Whatever else
Comes along

Mes ongles

Mes ongles souvent cassés 

Sont affreux de voir

Même si je les fais 

Tous les jours et soirs

Mon eczéma d’enfance 

Reste surtout en hiver

Désireuse qu’il  soit

Guéri et qu’il me désert 

Sauf il me tienne compagnie 

Chaque jour en croquant

Je dois cacher mes mains 

Un être un peu manquant 

Dear doomsday

It is 10 years ago almost 

to the day today 

You died my Aussie poet!

Sending me a feeling 

From afar - are you?

It was never ment to be

You and I

But your letters - beauties

To receive to read

To behold to burn

In my memory’s lane

They are there - sad Joel!

You were never truly

À contented consciously

Happy wholesome man.

Could I have made

You the poet person 

You wanted to become?

- I think not -

You were much better off 

With your raging redhead

And she loved you -

Could not reach you

Completely and

Dreamer that you were

You must have kept

Me in a quiet corner

Of your poetic pathway!

Because I know

You are still with me

Today your presence

Is so strong

I had to write about

Our dear domesday 

When you ceased

To breathe and birthe!

the Aussie dreaming

part of my youthful brain

thank you for reminding 

Me that you and I 

Have an unbroken light

Rekindling forever

Or at least until

I stop living as well!

Directions to .....

working on nothing

fighting the nihilism 

almost throwing up

the politicians stink

nobody is honest

reading just junk

sad as to life drains

within me fast 

just being sad

though not depressed

I am only sick of

the world's direction

-

having hope that

future generations

live up to their lives

before it all goes

to pot - to rot - to 

fill in the bloody dot

if not - less that twelve

years hence - no-one

will be able to survive

the globally warmed

and overheated earth -

so goodbye February 

no need to say 

anything else, is there?

Rimbaud au théâtre

Arthur Rimbaud sur la scène
fut un poète tourmenté
il décrivait ses souffrances
sa vie restait bouleversée
ses amertumes et ses peines
ses bonheurs ses tristesses
en parlant de la sexualité
la société pleine d'obscène
haine et son propre adresse
à son enfance et ses expériences
ailleurs et envers sa fin mortelle
oú son passé courrait à peine
le miroir miraculeux universel
que l’intention reste humaine